Quels sont les manuscrits les plus anciens du monde ?

Les manuscrits les plus anciens

Les textes bibliques sont considérés comme l’un des manuscrits les plus anciens du monde et sachez que le plus ancien manuscrit remonte à des centaines d’années plus tôt. Certains reviennent d’encore plus loin. Certaines civilisations étaient très avancées à leur époque, elles avaient déjà mis sur papier leurs cultures, leurs rites ou encore leurs lois. Aujourd’hui, ils sont très bien conservés et toujours étudiés. En effet, la sagesse des temps passés reste utile à la génération actuelle et à celles à venir. D’ailleurs, leur exploitation peut ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir ou du moins sur plusieurs fenêtres anciennes. Mais quels sont les plus vieux manuscrits du monde ?

Les manuscrits : de quoi s’agit-il exactement ?

Il faut comprendre ce qu’est un manuscrit avant d’en parler. Il s’agit d’un document écrit à la main, car ce mot peut être divisé en deux : « écriture » et « main ». Ce terme est même devenu un adjectif pour désigner tout ce qui est réalisé à la main et sur papier. En fait, le papier tel qu’on le connaît n’existait pas encore. Les sages de l’ancien temps se servaient d’un type de papier bien différent. Il fallait l’enrouler pour pouvoir le conserver, et le dérouler pour pouvoir le lire. Ce sont les fameux parchemins. Bien avant cela, au Moyen Âge, on écrivait sur d’autres supports immobiles comme de la pierre d’argile. Les livres très anciens peuvent aussi en faire partie.

Les manuscrits dont il est question ici sont les papiers enroulés exposés aux musées. Parfois, ils sont conservés à l’abri des regards dans des bibliothèques adaptées à ce type de document. Ils ont besoin d’une grande délicatesse et d’un environnement sain. Ceci, pour ne pas favoriser leur dépérissement et pour pouvoir être gardés le plus longtemps possible. Ils sont aussi très précieux parce qu’ils viennent d’une époque lointaine, encore plus que le Moyen Âge pour certaines civilisations. Le but étant de transmettre un message, une recherche ou une loi. À noter que de rares personnes y avaient accès. Ce qui confirme la valeur et la rareté de ces documents. On utilise des copies actuellement, et vous pouvez en trouver en ligne, sur le site lessaintsperes.fr par exemple.

Les papyrus de l’Égypte Antique 

Jusqu’à présent, les documents les plus anciens au monde appartiennent à l’Égypte antique et ont été conçus près de 4500 ans avant Jésus-Christ. Les Égyptiens n’étaient pas uniquement les maîtres du monde, mais aussi les plus avancés de leur époque. On peut parler d’ailleurs de la fameuse bibliothèque d’Alexandrie qui n’est rien comparé aux manuscrits égyptiens. Ce sont les papyrus de l’ère du pharaon Khéops découverts en 2013 par des archéologues. Ils relatent la vie du pharaon, mais surtout le mode de traitement des ouvriers. Des détails concernant la construction des plus grandes et des plus anciennes pyramides y sont également mentionnés.

Pour le public lambda, il s’agit d’une trouvaille comme une autre. Mais pour les chercheurs et les archéologues, ces papyrus expliqueraient tout un système de vie totalement disparu qu’il faut impérativement étudier. Oui, on sait que personne n’arrive à réédifier de telles œuvres, aussi magnifiques et durables. Pour plus de précision, on y retrouve des écrits spécifiques concernant les ouvriers ayant participé à la conception de l’une des sept merveilles du monde : La Grande Pyramide d’Égypte.

Le Papyrus Prisse

Ce document daté de 2000 ans ou au moins 1800 ans avant Jésus-Christ selon les spécialistes. Le Papyrus Prisse a été découvert par Émile Prisse d’Avesnes, un archéologue et égyptologue de renom et consorts. Ils l’ont trouvé dans les années 1843-1844 dans le temple du Karnak, à Louxor. Il est exposé en France depuis. Il couvrait une bonne partie de la XIe dynastie jusqu’aux débuts de la XIIIe dynastie. Et ce, après analyse des paramètres et des signes apparents. Le plus étonnant, il fait 7 mètres de long. Ce Papyrus Prisse est encore plus intéressant parce qu’il peut être étudié. Il fascine à cause de son contenu.

Pour pouvoir en assurer la conservation et la durabilité, des fac-similés (ou des copies) sont utilisés à sa place. Le livre est divisé en trois parties bien distinctes : les préceptes du préfet Kaqemna, un espace blanc et le livre de Ptahhotep. Les scribes de l’ancienne Égypte sont les auteurs présumés. Ils étaient les seuls à avoir accès à ce type de document et surtout à pouvoir écrire aussi bien. Ainsi, même si ses origines restent floues, on peut déduire qu’il est l’ouvrage littéraire le plus ancien jamais retrouvé. Évidemment, il l’était jusqu’en 2013 avant la découverte du Papyrus du pharaon Khéops.

Les autres documents anciens

Si vous vous demandez ce qu’il en est des textes hébraïques et bibliques, bases de la religion islamique, chrétienne et le judaïsme, ils sont loin de les égaler. En fait, même les dix commandements de Moïse ne sont pas plus anciens que l’Égypte antique. On peut citer les parchemins de la mer Morte découverts dans des grottes ou les manuscrits de Qumran en 2017. Ils auraient été pris sur papier près de 300 ans avant Jésus-Christ. Ce sont encore des papyrus ou plutôt des fragments.

D’autres, surtout les parchemins israélites, peuvent remonter un siècle et demi plus tard, vers -150 ans, comme les enseignements des esséniens qui relatent l’époque d’Énoch. Il est impossible de donner une date exacte, même juste approximative. Dans tous les cas, on utilise un fac-similé pour pouvoir étudier les manuscrits, surtout les plus anciens. Certains restent encore à ce jour inexploitables étant donné leur fragilité et le manque de moyen pour les déchiffrer.. 

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