Après le décès d’un proche, diverses étapes sont à réaliser, à savoir : la préparation du certificat de décès, l’organisation des funérailles, etc. La toilette mortuaire en fait partie et la plupart du grand public ne sait pas encore en quoi elle consiste. Constituant une coutume très ancienne, elle inclut divers enjeux comme la préservation de la dignité du défunt. Il est alors important de connaître les essentiels sur ce sujet afin d’appréhender différentes éventualités.

 

Quid des soins mortuaires ?

La toilette mortuaire ou les soins mortuaires, même si elle n'est pas obligatoire, constitue le minimum de soins que l'on peut apporter au défunt. Dans le cas où des ustensiles médicaux tels qu’une perfusion, des prothèses, etc. se trouvent sur son corps, il faudra tous les enlever. Il en est de même pour les vêtements et les ornements. L’hygiène mortuaire proprement dite peut ainsi commencer. Il s’agit de laver le corps dont l’utilisation d’eau et de savon suffit amplement. Les actions telles que la fermeture de la mâchoire et la légère inclinaison de la tête sont essentielles pour garantir la dignité du défunt. Selon votre préférence, les soins mortuaires peuvent être réalisés au domicile du défunt ou ailleurs. Que le décès a lieu à la maison, à l’hôpital, dans une maison de retraite, etc. cette option reste accessible. Sachez que vous pouvez recueillir tous les renseignements sur la procédure avant toute décision.

 

L’hygiène mortuaire, plus qu’un simple lavage du corps ?

L’hygiène mortuaire peut aller au-delà d’un simple lavage du corps du défunt. Il est également possible de demander des soins de conservation funéraire pour retarder la dégradation du cadavre. Selon les croyances de la personne décédée, de sa tribu, etc., vous pouvez demander l’intégration de rites particuliers durant la toilette mortuaire. Il suffit de trouver un individu pouvant diriger les traditions nécessaires. À la fin de toutes les démarches, le défunt peut être vêtu et présenté à tout le monde. Concernant les soins de conservation, ils peuvent être obligatoires en fonction de divers paramètres. Tel est le cas si vous prévoyez un cercueil d’une épaisseur inférieure à 18 mm pour l’enterrement ou le rapatriement pour un décès à l’étranger.

À part une chambre funéraire, qui peut faire les soins mortuaires ?

Pour effectuer la toilette mortuaire, vous avez le choix entre quatre options. Chacune peut être exprimée par les proches de la famille ou par les dernières volontés du décès. Ainsi, la première option consiste en l’hygiène mortuaire par la famille et les amis du défunt eux-mêmes. Si une suture ou une obstruction d’une partie du corps s’impose, il faudra la présence d’un intervenant qualifié. Pour la deuxième alternative, vous confiez les soins mortuaires à un personnel soignant d’un établissement médical. Si le décès a eu lieu dans une maison de retraite, il existe des personnels pouvant assurer ce type de prestation. Pour la troisième possibilité, vous pouvez faire directement appel à un thanatopracteur. Il s’agit d’un spécialiste en la matière. Autrement, pensez à solliciter le service d’une chambre mortuaire. Vous mettez ainsi entre de bonnes mains le cadavre de votre proche avant la mise dans une chambre funéraire ou son habillage.